Cette semaine dans Bavardages de Nanas, mes poils et moi.

Depuis de nombreuses années, je cohabite avec… mes poils. Cohabitation que j’ai toujours trouvée assez pénible je dois dire. Ma maman ayant toujours proné l’épilation, je fréquente donc (plus ou moins régulièrement) l’esthéticienne depuis toute jeune pour défricher jambes et maillot.

Le problème de l’épilation, c’est qu’il faut attendre que les poils repoussent avant de pouvoir les enlever (normal me direz vous). Mais je ne sais pas si vous avez remarqué, c’est toujours juste avant la hauteur de taille idéale que vous craquez et que vous mettez un joli coup de rasoir (qui, vu la tête de l’esthéticienne quand vous lui avouez, anihile tous les bienfaits des épilations précédentes) : un pic-nic au soleil entre amis, une séance de piscine imprévue, un restaurant habillé où vous vous devez de mettre une jupe ou une robe, une séance chez le médecin…

Bref, c’est toujours rageant, et c’est toujours à ce moment là qu’on se dit que l’épilation c’est pas pratique : ça dure une semaine niquel, la deuxième semaine est passable si on n’y regarde pas de trop près, et on passe les deux dernières semaines en pantalon ou en bottes à attendre la longueur idéale pour les enlever à nouveau (trop courts : ils ne partent pas bien. Trop longs, ça fait mal – surtout au niveau du maillot). Et bien évidemment, c’est toujours pendant les deux dernières semaines qu’il fait un temps de rêve. En général, il a fait beau le jour où vous vous êtes épilée, puis le temps s’est couvert, histoire que vous recouvriez vos belles jambes toutes lisses d’un pantalon pour les garder au chaud. Ajoutons à tout ça qu’il faut trouver un établissement propre, avec une esthéticienne qui ne vous brûle pas le maillot au deuxième degré (ça m’est arrivé), et qui soit sympa en vous parlant un peu mais pas trop quand même.

Bref, pendant ces moments de doute, j’ai testé :

1. La crème dépilatoire. Grosso modo les mêmes résultats que le rasoir, coupures en moins. Ecarté direct pour cause d’impression de pouvoir raper du fromage sur mes jambes au bout de trois jours.

2. Les bandes de cire froide. Pratique. Mais attention à ne pas utiliser la même bande trop de fois, sous peine d’avoir un tas de cire sur la jambe et une bande en tissus vierge dans la main. Attention aussi à ne pas utiliser la bande trop peu de fois non plus si vous ne voulez pas avoir à courir au supermarché en cours de route pour racheter une boite de bandes pour terminer vos demi-jambes. En plus, on passe autant de temps à enlever les résidus de cire qu’à s’épiler…

3. La cire chaude au micro ondes. La meilleure option selon moi. Surtout la Veet en gel (le pot bleu). La cire est lavable à l’eau, et ça c’est un réel avantage. Bref, un résultat proche de l’épilation chez l’esthéticienne (sauf derrière), en plus long.

4. L’épilateur electrique. Ca fait des années que j’en ai un (un Silkepil Xelle de Braun avec une petite lumière pour être sûre de traquer tous les poils, même si on voit pas clair à deux mètres à la ronde de sa prise de courant). Je l’avais acheté en arrivant à Londres car j’avais du mal à trouver un institut de beauté avec une esthéticienne digne de ce nom. Ceci étant, je commence à peine à vraiment le tester. Bon, quand on n’a pas l’habitude, on va pas se mentir, ça fait mal. Mais au bout de 2-3 fois, c’est vraiment très supportable. Je pense que ça casse pas mal de poils malheureusement et que donc ils repoussent plus vite qu’avec la cire. Mais je suis en train de me dire que ca peut être une bonne solution l’hiver : un petit coup rapide d’épilateur électrique une fois par semaine pour avoir des jambes plutôt nettes tout l’hiver…Je vous dirais si j’ai persévéré.